Rencontre de haute importance ! (PV: Katherine Clive)

Je prend du plaisir et je fais des connaissances ! Pour une belle demoiselle ... Parfois, le vent souffle fort toute la journée. C’est assez gênant, surtout parce que mes cheveux assez longs tombent souvent sur mon visage. Ce n’est pas pratique, surtout pour voir ce qui se passe autour. C’est pour cette raison que, principalement, je n’aime pas le vent. J’étais sur une île étrange ce jour-là. Elle était principalement recouverte par une grande ville où les maisons étaient en bois. Ca et là, je pouvais voir le fourmillement de la population locale. Il avait tous l’air terriblement excité. Je ne comprenais pas pourquoi. Il n’y avait pourtant pas de raisons de s’affoler. Certes le temps était agréable, bien qu’un peu venteux, mais ce détail mis à part, il n’y avait pas de quoi courir partout. Et pourtant les gens s’affolaient. Allez savoir pourquoi. Moi ? Je restais calme. J’avais du temps. Beaucoup de temps. Alors j’errais dans les rues, sans but. La ville était agréable. Les grandes bâtisses de pierres et de bois étaient très agréables à regarder. J’aimais le faire tout en trimbalant ma carcasse en ville. De temps en temps, j’entrais dans un magasin, pour voir. Quelques uns vendaient des armes, d’autres des vêtements ou de la nourriture. Etrange. Je me demandais toujours quel intérêt il pouvait y avoir à acheter des vêtements lorsque l’on en a déjà sur soi. De même, la nourriture abonde lorsque l’’on sait où chercher, comme moi. L’échange commerçant est, par nature, stupide. Les citadins étaient-ils tous aussi excités ? Parce qu’à Shell town, ils ne semblaient pas avoir une minute de répit. Pour moi qui n’avais aucune occupation, mise à part observer, c’était une mine d’or. Je sortais un petit carnet de notes et écrivait quelques renseignements. C’était la première fois de ma vie que je voyais un endroit aussi densément peuplé. Récolter des informations semblait donc judicieux. Je m’étais donc posté dans un coin, assis par terre, pour prendre en note ce que j’observais. Beaucoup d’hommes en ville portaient des armes. Ils devaient avoir peur de quelque chose, sûrement. De temps à autre, je voyais arrivé au loin, sur la mer, un navire aux voles noires. Un jour, un poltron m’a dit qu’il s’agissait de pirates. Cela m’a parût étrange. Quel coup pouvaient-il bien tenter ? Par la suite, au fil des conversations que j’ai pu avoir avec quelques voyageurs se faisant appeler « pirate », je suis pris d’admiration pour eux. C’est fou ce que leur vie semble passionnante. Ils voyagent, font des rencontres, accumulent les aventures et ont de nombreux amis. Un jour, l’un d’eux me dit que j’avais une dégaine de forban. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j’étais flatté. Je me souviens d’ailleurs lui avoir payé un verre. Enfin, je le lui ai commandé. Parce que je n’avais pas d’argent. Je n’ai jamais d’argent. Ca coûte trop cher. Au bout d’un certain temps et de plusieurs balades, je finis par arriver à un port spécial. Il n’y avait que des vaisseaux de guerre plus ou moins grand arborant de grandes voiles blanches sur lesquelles était écrit le mot « Marine ». De ce qu’on m’a expliqué, dans l’histoire, c’est là le camp des méchants. Ils embêtent les pirates et les empêchent de voyager. Je ne comprends pas pourquoi ils font ça… Après tout, les pirates ne leur demande rien, ils veulent juste voguer sur les mers, rien de plus. Un homme accourut vers moi. Il s’arrêta près de moi et m’interpella sur un ton étrange. Sa voix était rapide, coupée par son essoufflement, mais suraigüe et à l’air énergique malgré tout. Il me parût bizarre. Mais j’écoutais, pour voir. Il faut toujours écouter les gens. Ils ont toujours quelque chose d’intéressant à raconter. Et c’est comme cela que l’on peut apprendre des choses. Sauf que cet homme la, n’avait rien à m’apprendre ! « Tekyro D. Nashiro, Vous êtes en Eeeetat d’arressstation ! » Oui je le savais, il me disent tous ça… D'une simple pichenette je l'envoie balader dans le mur du bâtiment voisin.

J'étais à Shell Town depuis une poignée de jours maintenant. La dynamique quasi-permanente de la cité m'étourdissait plus qu'autre chose. Tout le monde s'affairait constamment à je ne savais trop quoi. Je ne comprenais simplement pas cet engouement. En fait, cet excès de bonheur me donnait vaguement la nausée. Ils avaient l'air tellement insouciants. Niais, presque. Pas que je sois particulièrement déprimée hein ! Mais voila, étaler ma gaieté, afficher un sourire H24 et travailler dans la joie et la bonne humeur, ce n'était juste pas mon style. Le seul avantage de cette ville résidait dans le fait que les allées marchandes s'avéraient être d'une diversité incroyable. On y trouvait pratiquement de tout et à n'importe quel prix, en prime. Le problème, comme à chaque fois, c'était que j'étais à la dèche. Bon, rectification, je n'étais pas à proprement parler complètement à la dèche, mais je n'aimais pas gaspiller mon argent pour ce genre de futilités. Radine ? Non ! Je préférais le mot économe, ou encore le terme "avoir le sens des priorités". La seule chose qui me tenait réellement à cœur, superficiellement parlant, se trouvait être la nourriture de très ("très" étant à prendre comme un euphémisme) haute gastronomie. Un morceau de pain coupé en deux avec une tranche de jambon et du fromage à l'intérieur, communément appelé "sandwich" ? Pas question ! Plutôt crever la dalle que d'avaler une immondice pareille.

Breeef. Je m'étais levée tôt ce matin-là et je glandais ici et là depuis quatre bonnes heures sans trop savoir que faire de cette exécrable journée ensoleillée. Mes semaines se montraient étonnamment calmes. J'avais bien procuré des soins à deux ou trois personnes, mais je passais le reste du temps à me tourner les pousses. Je me fondais dans la masse et je souriais aux personnes qui me souriaient, les gens commençant à me connaître dans la ruelle où j'avais élu domicile. Voila que je me mettais à devenir aussi niaise qu'eux. Je savais que l'influence positive de la ville déteindrait négativement sur moi. Je tirais une tronche de deux mètres de long rien qu'en y pensant et secouais vivement la tête dans le but penser à autre chose. Il fallait que je me trouve rapidement une occupation. Plus de consultations peut-être ? L'idée m'avait effleuré, mais j'hésitais. Sur l'île précédente, on m'avait jetée en prison pour ça. Depuis, je possédais une certaine réticence à exercer ma profession plus que de raison. En m'enfermant, ils m'avaient subtilisé toute ma passion et ma panache. Désormais, je me contentais donc de venir en aide à ceux qui m'en faisaient expressément la demande. Ladite demande devait être d'une pertinence exemplaire, évidemment.

Tiens, pourquoi ne pas aller trainer un peu du côté de la base navale du coin ? Je pouvais toujours en retirer des informations utiles... Qui savait. En plus, voir les bleus patrouiller et s'entraîner maladroitement me faisaient toujours beaucoup rire. N'étant pour l'instant qu'un membre passif de la révolution, le gouvernement me foutait la paix. Je félicitais ma discrétion, par ailleurs. "Prudence (ou méfiance, éventuellement) est mère de sûreté" comme on le disait si bien. Je me dirigeais donc vers le port de la marine d'un pas leste, en quête d'un divertissement quelconque. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’aperçus les soldats de la base s'agiter dans tous les sens. Dans cet énorme tintamarre, j'avais cru comprendre qu'un intrus c'était infiltré. La journée n'allait peut-être pas être aussi plate que ça finalement. Je me plaçais dans un coin sombre et attrapait discrètement l'un d'eux. Leur organisation laissait vraiment à désirer. Le proverbe "diviser pour mieux régner", c'était que de la merde. Haha. J’assommais le captif dans les règles de l'art et enfilais ni vu ni connu ses vêtements par dessus les miens. Je voulais pouvoir me balader librement là-dedans et éventuellement trouver l'auteur de cette agitation. Oh ! Pure question de curiosité.

Alors que j'allais rentrer chez moi, dépitée de n'avoir rien de croustillant à me mettre sous la dent, je tombais sur l'intrus en question. Il me semblait le connaître. Je plissais des yeux pour obtenir une meilleure vision. Non, je n'étais pas myope, mais ce merdeux de soleil me rendait à moitié aveugle (façon de parler, certes). Enfin, je pus le voir clairement ! Et là, la réalité vint me frapper de plein fouet : Tekyro D. Nashiro. Boooordel. Parmi toutes les personnes qui peuplaient cette terre, il avait fallut que ça soit lui qui aille faire une mission suicide dans les locaux de la marine de Shell Town. Un marine, aux idées bizarres. Ou plutôt ex-marine, pour ne pas dire déserteur. Comment je le connaissais ? En fait, j'avais lu quasiment tous les dossiers qu'on avait bien voulu me montrer une fois entrée dans l'organisation anti-gouvernementale. Oui, j'aimais me tenir au courant. Les prochains évènements risquaient d'être croustillants. Pour en revenir à nos moutons, je m'approchais donc du gars et pris l'initiative de l'attraper par la manche pour nous conduire dans un coin moins... Exposé, dira-t-on. Mais en fait, je n'eus pas même le temps de le faire, qu'un mec en caleçon accompagné de quelques camarades se pointèrent devant nous. Je savais que j'aurais dû ligoter le bougre.

Je prend du plaisir et je fais des connaissances ! Pour une belle demoiselle ... Ah la la, le monde n’était plus ce qu’il avait été, le gouvernement n’était plus ce qu’il avait été. Autre fois il arborait fièrement ses couleurs et agitait son drapeau avec fureur. Aujourd’hui il fermait son clapait devant la puissance grandissante de la révolution et pour ne pas remonter son estime il laisse désormais de pauvre soldat se pointer en caleçons dans une base Navale de renommé… Avant que l’homme et ces camarades ne rappliquent une jeune femme était arrivée, en uniforme. Qui était-elle ? Je ne le savais point, elle me saisit par le bras et me tira je ne sais trop où vu qu’elle s’arrêta a cause du groupe d’homme. En y regardant de plus prêt il s’agissait de Katherine Clive, comment je la connaissais ? Tout simplement parce qu’avant mon départ de la marine j’avais eu accès au dernière donnée du cyborg. Celui-ci comportait une archive sur la nouvelle recrue de la révolution. C'est-à-dire cette jeune demoiselle. Que me voulait-elle ? J’espérais bien le savoir, car elle venait de m’interrompre dans ma nouvelle activité, elle ne porte pas vraiment de nom. Pour faire court c’est « Faire mumuse avec les poulpe blanc au uniforme de gamin de primaire » Je me débattis pour qu’elle me lâche puis sortis une clope, sortit une boite d’allumette et en craqua une. Je tirai deux bons coups avant de bondir sur le groupe d’homme en dégainant mon sabre. Je le fis tournoyer deux trois fois avant de l’abattre sauvagement sur l’homme en caleçons. Sa tête de fendu net et il s’écroula au sol dans une flaque de sang. Je pris appuis du une main avant de bondir en salto sur un autre et de lui planter le sabre dans la gorge. Je m’arrêtai, retira ma veste blanche de marine déchirée et la posa plus loin. Retroussa mes manches et je repris ma course vers le groupe. Au bout de quelques coups ils furent tous à terre. Je rangeai mon sabre et m’avança vers la jeune Kathy. « Katherine Clive… Que me vaut cette visite ? » Un franc sourire se dessina sur le coin de mon visage ( Désoler je manquais d'idée pour ce poste x/ )